“Très glorieux prince des armées célestes, saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, contre les principautés et les puissances, contre les chefs de ce monde des ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans les airs. Venez en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon. C’est vous que la sainte Église vénère comme son gardien et son protecteur, vous à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées pour les introduire dans la céleste félicité. Conjurez le Dieu de paix qu’il écrase Satan sous nos pieds, afin de lui enlever tout pouvoir de retenir encore les hommes captifs, et de nuire à l’Église. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, descendent sur nous les miséricordes du Seigneur, saisissez vous-même l’antique serpent, qui n’est autre que le diable ou Satan, pour le précipiter enchaîné dans les abîmes, en sorte qu’il ne puisse plus jamais séduire les nations.

Au nom de Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur, avec l’intercession de l’Immaculée Vierge Marie, mère de Dieu, de saint Michel Archange, des saints apôtres Pierre et Paul et de tous les saints, nous entreprenons avec confiance de repousser les attaques et les ruses du démon.

Psaume 67

Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dispersés ; et que fuient, devant lui, ceux qui le haïssent. Comme la fumée s’évanouit, qu’ils disparaissent ; comme la cire fond devant le feu, ainsi périssent les pécheurs devant la face de Dieu.

V : Voici la croix du Seigneur, fuyez puissances ennemies.

R : Il a vaincu, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David.

V : Que votre miséricorde, Seigneur, soit sur nous.

R : De même que nous avons espéré en vous.

Nous t’exorcisons, esprit immonde, qui que tu sois, puissance satanique, invasion de l’ennemi infernal, légion, réunion ou secte diabolique, au nom et par la vertu de Jésus-Christ + notre Seigneur, sois arraché de l’Eglise de Dieu et des âmes créées à l’image de Dieu et rachetées par le Précieux Sang du Divin Agneau +. Désormais tu n’oseras plus, perfide serpent, tromper le genre humain, persécuter l’Eglise de Dieu, ni secouer et cribler, comme le froment, les élus de Dieu +. Il te commande, le Dieu Très-Haut + ; auquel, dans ton orgueil, tu prétends encore être semblable, lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la connaissance de la vérité. Il te commande, Dieu le Père +. Il te commande, Dieu le Fils +. Il te commande, Dieu le Saint-Esprit +.

Il te commande, le Christ, verbe éternel de Dieu fait chair + qui, pour le salut de notre race, perdue par ta jalousie, s’est humilié et rendu obéissant jusqu’à la mort (Ph 2), qui a bâti son Eglise sur la pierre solide, et promis que les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre elle, voulant demeurer avec elle tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles (Mt 28,20). Ils te commandent le signe sacré de la croix + et la vertu de tous les mystères de la foi chrétienne +. Elle te commande la puissante mère de Dieu, la Vierge Marie, qui, dès le premier instant de son Immaculée Conception, par son humilité, a écrasé ta tête trop orgueilleuse. Elle te commande, la foi des saints apôtres Pierre et Paul, et des autres apôtres +. Ils te commandent le sang des martyrs et la pieuse intercession de tous les saints et saintes +.

Or donc, dragon maudit et toute la légion diabolique, nous t’adjurons par le Dieu + vivant, par le Dieu + vrai, par le Dieu + Saint, par le Dieu qui a tant aimé le monde, qu’il lui a donné son Fils unique, afin que quiconque croie en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3) ; cesse de tromper les humaines créatures, et de leur verser le poison de la damnation éternelle ; cesse de nuire à l’Eglise, et de mettre des entraves à sa liberté. Va-t’en, satan, inventeur et maître de toute tromperie, ennemi du salut des hommes. Cède la place au Christ, en qui tu n’as rien trouvé de tes œuvres ; cède la place à l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique, que le Christ Lui-même a acquise au prix de son sang.

Humilie-toi sous la puissante main de Dieu, tremble et fuis, à l’invocation, dite par nous, du saint et terrible nom de Jésus, que les enfers redoutent, à qui les vertus des cieux, les puissances et les dominations sont soumises, que les chérubins et les séraphins louent sans cesse dans leurs concerts, en disant : saint, saint, saint est le Seigneur, le Dieu des armées.

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Humanum Genus LÉON XIII (20 avril 1884)

Une bouteille à la mer https://www.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus.html J'ai pris presque toute les vidéos ici https://www.youtube.com/@patvideodroneplus

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Le bal des faux-culs

Ce n'est pas une guerre mondiale... c'est une guerre mondialisé. Merci Davos ! 7h00 ... Read more

2 commentaires

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Léo_Taxil/Auteur_antimaçonnique

    En 1887, il est reçu en audience par le pape Léon XIII grâce à l’intercession du nonce apostolique en France, Mgr Rotelli. Le pape blâme à cette occasion l’évêque de Charleston pour avoir dénoncé les confessions antimaçonniques comme une fraude. En 1892, Taxil commence à publier un journal, La France chrétienne anti-maçonnique.

    Le pauvre Pecci aura décidément tout fait à l’envers : désarmé les catholiques opposés à un régime antichrétien, puis aidé à les égarer dans une grotesque couillonnade :
    Le Journal (20 avril 1897, page 3) :

    Un Nouveau Léo Taxil

    M. Léo Taxil a fait, hier soir, à la Société de Géographie, une confession publique, et qui n’a pas duré moins de deux heures.

    Il a dit — sans marquer le moindre repentir, — comment, étant franc-maçon, libre-penseur et athée, il simula une conversion sincère, entra dans le giron de l’Église, y demeura douze ans, — le temps de poser au clergé ce « lapin » formidable qu’on appela le Palladisme, — et, enfin, de quelle manière, aujourd’hui, il redevient, à la face de tous, ce qu’il a toujours été au fond de l’âme : un ennemi du clergé et de la religion.

    Pour dire le vrai, la majorité de l’assistance n’a pas paru enthousiaste de ces avatars divers ; quelques personnes même ont ponctué d’interruptions plutôt injurieuses la conférence de M. Taxil. Mais je veux, ainsi que s’y croient tenus les bons feuilletonistes, procéder par ordre.

    Ainsi, je dirai que M. Léo Taxil, désireux d’attirer le monde, avait imaginé de tirer au sort, au début de la réunion, une machine à écrire. Cette machine a été gagnée par le correspondant parisien d’un journal de Constantinople : [illisible], alias le Travail. Notre confrère enverra-t-il l’appareil à son souverain ? Et servira-t-il, là-bas, cet appareil, à enregistrer des bulletins de victoire ? Allah, seul, pourrait nous le dire.

    Toujours est-il qu’aussitôt accomplie cette formalité du tirage, M. Taxil, en habit, cravate blanche, lorgnon d’or, a pris la parole pour la garder deux heures. « Mes révérends Pères, mesdames, messieurs. » commence-t-il, car dans l’auditoire il y a des prêtres et des femmes. Et, tout de suite, l’orateur nous parle de son goût pour ce qu’il appelle la « fumisterie ». Jadis, en 1873, il persuada aux Marseillais que la rade était envahie par des bandes de requins venus de Corse. Le général Espivent de la Villeboisnet envoya, sur un bateau, cent hommes munis de chassepots pour fusiller les monstres. Eh bien ! mes pitchouns, il n’y avait pas plus de requins dans la rade que sur ma main, et voilà comment, troun de l’air ! M. Léo Taxil mystifia Marseille. Une autre fois, ce fut une ville sous-marine qu’il prétendit avoir découverte, au fond du Léman…

    Mais un matin — il y a douze ans — M. Taxil se dit. qu’il pourrait utiliser ce goût pour les galéjades, au profit de la cause qu’il servait, la cause anticléricale. Il simula un repentir, se confessa à un brave homme de prêtre, auquel il conta qu’il avait assassiné un notaire, et, dùment reconnu pour un bon catholique, entreprit de créer le Palladisme, immense traquenard dans lequel devait tomber un certain nombre d’ecclésiastiques.

    On sait ce qu’est le Palladisme : une doctrine, la doctrine luciférienne, qui représente Satan comme le dieu véritable. Diana Vaughan fut la grande maîtresse palladique, tandis que le docteur Bataille se faisait l’apôtre de la religion nouvelle. Ces deux êtres, un moment, bouleversèrent à la fois le monde satanique et le monde religieux.

    Or, Diana Vaughan était tout simplement employée dans une maison de Dactylographie et le docteur Bataille un ancien médecin de marine auquel M. Taxil avait donné ce nom de Bataille en mémoire de Sapeck. Et la grande maîtresse, comme l’apôtre, n’étaient que des pantins dont l’orateur d’hier soir tenait habilement les ficelles.

    Cela dura plusieurs années, cela pourrait durer encore.

    Mais M. Léo Taxil, hier, a tout avoué. Il a dit posséder un dossier formidable composé de lettres émanant de prêtres. Ceux-ci, je l’ai dit et je le répète, n’ont commis d’autre faute.que d’être naïfs, crédules aux savantes combinaisons du libre-penseur. Ce dossier, bien certainement, sera publié, mais le public d’hier soir n’a pas attendu pour se prononcer contre de pareils moyens de combattre ses adversaires. Ce qu il a paru le plus difficilement admettre, c’est cette dissimulation qui fit que pendant douze années (du 23 avril 1885 au 19 avril 1897 — hier soir) M. Léo Taxil, aux yeux de tous, passa pour un croyant sincère et convaincu, alors qu’au fond de lui-même il niait cette religion dont il simulait les pratiques.

    — Ed. L.

    À part receboir des consignes du godf, que faire de plus nuisible à l’Église ?

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